Le hausse-col d'officier d'infanterie belge - vestige de l'armure médiévale - est une pièce métallique bombée à échancrure (en laiton ou en alliage de cuivre) en forme de croissant de lune, porté au-dessous du cou. Il est arrondi aux extrémités, qui sont flanquées du typique mufle léonin belge en argent, et est surmonté, au centre du plateau, d'un ornement distinctif en argent. le hausse-col est, en principe, doublé de basane. De délicats cordons en cannetille torsadée, noués aux oeillets se trouvant au revers des mufles léonins, permettent la fixation aisée du hausse-col aux boutons d'épaulettes de l'uniforme de l'officier. Les dimensions du hausse-col varient en fonction des modèles.

 

Le hausse-col disparaît définitivement de l’uniforme d’officier d’infanterie de l'armée belge par décision du 19.10.1853 et est, dans la foulée, remplacé par la ceinture-écharpe de grande tenue, en soie amarante, nouée autour de la taille.

 

 

 

 

 

 

Hausse-col d’officier belge #1

Premier modèle, second type – 1831

 

 

Au grand dam des associations, mouvements et journaux patriotiques de l'époque, un arrêté du Régent daté du 30 mai 1831 modifie le hausse-col par la suppression de la pique et du bonnet Liégeois, de l'ornement central, considérés  par d'aucuns comme beaucoup trop révolutionnaires. Un arrêté du 1 juillet 1831, portant sur l'uniformisation des tenues belges, confirme l'abandon de la pique et du bonnet révolutionnaires des plaques de shakos et des hausse-cols.

 

Cet ornement était présent sur le modèle de hausse-col en vigueur dès 1830:  premier modèle, premier type. Il ne subsiste, hélas, que très peu d'exemplaires originaux non modifiés.

 

 

L’exemplaire présenté ci-dessous a – dans l’attente des nouvelles matrices - été reconverti en second type par la suppression physique de la pique et du bonnet en question. Cette opération extrêmement délicate s’est, malheureusement, soldée par la rupture involontaire de la patte supérieure du lion Belgique.

        

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hausse-col d’officier belge #2

Premier modèle, second type – 1831

 

 

 

 

 

L’exemplaire présenté ci-dessous est - quant à lui - parfaitement réglementaire et correspond ainsi en tous points au second type non-reconverti,  issu de la nouvelle matrice définie par l'arrêté de 1831. Ses dimensions se voient réduites par rapport au modèle de 1830. Ce hausse-col ne possède plus ses fragiles cordons de suspente en cannetille torsadée.

 

 

 

 

 

 

 

 

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